Pleurs!

Pleure! Pleure! Oh ! mon cœur !
Pleure, pour Khalif retourné au ciel !
Pour un monde de lumières,
Pleure, Khalif parti pour l’éternel.
Oh ! cœur mortifié,
Que fais-tu face à l’horreur ?
Tu mugis,
Tu rugis,
Tu vocifères,
à te rompe le viscère
et sombrer dans la terreur !
Oh ! cœur lacéré,
Tu saignes à force de douleur ?
Comment alors panser tes blessures ?
Quand tu dois apprendre
à vivre de souvenirs.
L’ange n’est plus là
Pour te surprendre,
Tu ne verras plus la
Chaleur de ses sourires.
Oh ! cœur laminé,
La douleur t’habite
Tel un parasite,
Qui accompagnera
Ton ultime battement.
Telle une sangsue féroce
Sans répit s’alimentant.

Oh ! cœur malade,
Y-a-t-il un remède
A ton incommensurable souffrance ?
Connaîtras-tu un jour la délivrance ?
Oh ! cœur en folie,
Tu vois Khalif dans tes délires,
Tu veux le toucher,
Lui parler,
L’embrasser ,
Dans ton égarement
Tu oublies l’amère réalité
Qui te surprend encore
et balaie une fois de plus
Tous tes simples désirs.
Oh ! cœur désespéré,
Cruel tel aura été ton malheur !
Chimère tel sera ton bonheur !
Oh ! cœur brisé,
Pleure, jusqu’à tarir tes larmes,
L’ange Khalif porté aux oriflammes
Ne sera plus de retour.

 

 

Poème
de la maman de Khalif.